Qu'est-ce que le trouble dysphorique prémenstruel ?

Qu'est-ce que le trouble dysphorique prémenstruel ?

On parle souvent du syndrome prémenstruel, SPM, mais connaissez-vous le trouble dysphorique prémenstruel, aussi appelé TDPM ? Explications.
 

Avant d’avoir leurs règles, environ 20% à 40% des femmes sont atteintes de symptômes prémenstruels. Ce syndrome se manifeste notamment par des douleurs au ventre, une extrême fatigue, des maux de tête ou encore des sautes d’humeur. Mais 2% à 6% des femmes sont atteintes de trouble dysphorique prémenstruel. Ce syndrôme est d’autant plus violent que le syndrome prémenstruel, mais sur le plan psychique, comme l’indique une étude publiée par La Revue Médicale Suisse

Quels sont les symptômes du trouble dysphorique prémenstruel ? 

Le trouble dysphorique prémenstruel (TDP) provoque des symptômes psychologiques sévères. On note notamment au moins un des symptômes suivants : une humeur dépressive, une forte anxiété, des montagnes russes émotionnelles, ou encore une irritabilité, une agressivité, des accès de colère pouvant entraîner des conflits. À noter que ces troubles n’ont rien à voir avec des sautes d'humeur que la plupart des femmes peuvent ressentir lors de leur cycle menstruel, les manifestations du TDP ne sont pas “mineures”, comme le précise La Revue Médicale Suisse. “Ces troubles sont comparables en sévérité à des dépressions véritables.”  


Pour l’instant, l’origine du trouble dysphorique prémenstruel est méconnu. Toutefois, les médecins pourraient l'expliquer par “une vulnérabilité aux variations hormonales, avec une baisse de la concentration en sérotonine et une libération anormale de neurotransmetteurs”, peut-on lire dans l’étude. 

Quelles solutions pour lutter contre le trouble dysphorique prémenstruel ? 

Il n’y a pas de remède miracle pour réduire les troubles dysphoriques prémenstruels, toutefois, entretenir une bonne hygiène de vie et une alimentation saine peut permettre de soulager certains symptômes. Il est notamment conseillé d’éviter le sucre, de consommer des produits à base de blé complet, de limiter l’alcool et le café et d'avoir une activité physique régulière. Il est également conseillé par les médecins de limiter le stress qui peuvent accentuer les symptômes. 

Enfin, dans certains cas, les médecins peuvent prescrire des traitements qui servent à limiter les fluctuations hormonales. La pilule contraceptive peut également faire office de traitement. Bien entendu, il est recommandé de consulter un spécialiste avant de tenter le moindre traitement. Il est primordial d’être régulièrement suivie lorsque vous êtes atteinte de trouble dysphorique prémenstruel. 

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